jeudi 23 décembre 2010

Bons baisers de France

Pour les vacances de Noël, je suis rentrée dans mon pays d'origine qu'est la France. En regardant la télé, j'ai découvert cette publicité (vidéo ci-dessous). Elle est drôle, elle est simple et elle est directe. C'est aussi le genre de graphisme auquel on est habitué dans ce pays.

J'aimerais bien voir des publicités comme ça aussi au Québec ! Je sais que le Québec n'est pas la France, et tant mieux d'ailleurs. Mais je pense qu'il y a quand même un manque de créativité lorsqu'il s'agit de la santé: c'est un sujet sérieux, alors on croit qu'il faut rester sérieux.
Mais si vous voulez que je prenne soin de ma santé, que je prenne en main ma vie, donnez-moi le goût de vivre, faites-moi rire ! Ne m'assassinez pas avec des publicités morbides. (Au mieux, elles sont moralisatrices)

Publicité pour le dépistage du VIH et l'avancée des recherches. Annonce diffusée sur les chaînes françaises en décembre 2010. 

vendredi 17 décembre 2010

Loto-Québec s'ouvre au marché de la cyberdépendance

La mise en ligne d'un casino de Loto-Québec fait actualité croissante depuis presque un an. Et la Direction de santé publique tente de mettre des bâtons dans les roues de la source financière de l'État, comme pour la plupart de ses actions. C'est ce qui s'est par exemple passé lors du projet de déménagement du casino de Montréal dans le bassin Peel. 

Le site Internet inquiète, on lui reproche un manque d'éthique. C'est légaliser les jeux d'argent en ligne au Québec et ainsi permettre à l'État de profiter encore plus de la pathologie des jeux. Loto-Québec se défend de ces accusations par une surveillance du temps joué, de la somme d'argent dépensée et par la vérification de l'âge des joueurs. On rajoute que ce phénomène existe déjà illégalement, alors autant faire en sorte que l'argent dépensé par les citoyens revienne à l'État, qui lui-même dépense beaucoup pour prévenir les conséquences de la dépendance et y répondre. 

Il y a d'une part ces préoccupations éthiques, et d'autre part on peut se demander si le gouvernement va plutôt profiter, promouvoir ou encadrer les jeux en lignes, et dans quelle mesure. 
Profiter: on ne doute pas que Loto-Québec fera bonne recette avec ce site Internet, mais la plupart des pays qui ont ce genre de site en tirent très peu de bénéfices, puisque c'est beaucoup d'investissement. 
Promouvoir: la publicité pour les jeux d'argent n'est pas interdite. On recevra ainsi beaucoup de sollicitation pour ce casino-Internet. De plus, ce casino est l'occasion pour Loto-Québec de rejoindre la clientèle des 20 ans. 
Encadrer: temps, dépenses, âge des joueurs.  

Pour revenir à l'éthique, la Direction de santé publique à de quoi s'en mêler. Il existe toute sorte de dépendance virtuelle, dont celles aux jeux vidéos, aux jeux d'argent et à la pornographie. La Direction dénonce déjà ce site comme étant «aussi dangereux sinon plus que les loteries vidéo» (voir ). 

Les jeux vidéo en réseaux, tel World of Warcraft, céent un monde qui ne finit jamais, où on a toujours la promesse d'une victoire, où l'évolution perpétuelle nous fait oublier nos problèmes réels. (Louis-Martin Guay en entrevue Hinnovic du Groupe de recherche interdisciplinaire en santé) Les effets de la cyberdépendance à la pornographie sont relativement similaires à ceux des jeux vidéo: occasion de fuir les problèmes quotidiens par le plaisir immédiat et avoir un semblant de relations sociales tout en s'isolant du monde réel. Dans le cas de ces deux dépendances, au contraire de la dépendance aux jeux d'argent, on n'y dépense pas des sommes faramineuses. 

Pour énoncer les conséquences des jeux d'argent pratiqués sur Internet, on peut énoncer toutes celles des jeux pratiqués dans la vie réelle: culpabilité, vol, fraude, pauvreté, dette, etc. Certaines dépendances sont propres à Internet et d'autres ne font que s'étendre à ce média. Le plus grand danger de ce passage en ligne du casino est que cette dépendance nous atteint où qu'on soit, à n'importe quel moment. 

jeudi 9 décembre 2010

télémédecine et télépsychiatrie

La télémédecine désigne les consultations médicales réalisées à distance grâce aux technologies de l'information et de la communication. Elle implique généralement deux médecins géographiquement séparés traitant ensemble d'un cas, dont le patient se trouve aux côtés d'un d'eux. La télémédecine existait auparavant par la radio et le téléphone, et était utilisée pour les marins ou les populations éloignées telles que les Inuits.

Par le développement des nouvelles technologies, les exploits de la télémédecine ne font que croître : une chirurgie à Paris guidée depuis New York pour ne donner qu'un exemple. En télépsychiatrie, les vidéoconférences suffisent. Cependant, la qualité d'image et de son prime dans les préoccupations technologiques : le médecin doit pouvoir remarquer tous les signes non verbaux du patient. Observer les chuchotements entre patients en thérapie de groupe, la dilatation des pupilles, des marques de mutilation, etc. La technique montre cependant ses limites avec certaines personnes (âgées notamment) qui n'en comprennent pas le fonctionnement.

La télémédecine reste parmi les meilleures solutions pour les régions éloignées. Pour rejoindre les Inuits et les Cris depuis Montréal, le voyage en avion coûte plus cher que pour rejoindre toutes les grandes villes du monde. Amener toute une famille ou envoyer des médecins spécialisés dont on a déjà besoin dans leurs hôpitaux respectifs coûte d'autant plus cher. Cette technologie apaise d'ailleurs les budgets d'enseignement pour la formation de médecins.

Mais trêve de considérations matérialistes! La véritable question est: la télépsychiatrie est-elle aussi efficace que les séances traditionnelles? Il n'y a pas de différence significative, qu'on cherche la réponse auprès des médecins ou des patients. Cette pratique répond du reste à des buts identiques qu'à ceux des séances conventionnelles. Certains patients préfèrent même les téléséances car ils n'ont pas l'impression de déranger le psy s'ils s'agitent, et les schizophrènes, avec qui les séances pourraient être biaisées par la médiation, n'exacerbent en rien leurs illusions.

Cela fait longtemps que la télémédecine existe, mais on voit qu'elle est toujours perçue comme une nouveauté lorsqu'on constate le vide juridique qui entoure cette pratique. Ce ne sont pas tous les pays qui structurent cette pratique par les lois. Par ailleurs, le remboursement des soins médicaux obtenus par vidéo-conférence pose encore problème.

lundi 22 novembre 2010

Extrait de musée

Cette fin de semaine, je suis passée par Miami et j'en ai profité pour faire un tour au Wolfsonian Museum. On y parle d'art moderne et une petite salle est consacrée à la publicité de médicament lors de la moitié du siècle dernier.
La communication de la santé, un siècle auparavant:
Cliquer sur le l'image pour mieux en lire le texte

 

jeudi 4 novembre 2010

masantementale.gouv.qc.ca

Depuis 2005, le gouvernement a adopté un plan d'action en santé mentale. La lutte contre la stigmatisation par la diffusion d'informations, la reconnaissance de l'entourage des malades, la prévention des problèmes de santé mentale et la promotion de la santé, la structuration et organisation des services pertinents et l'accessibilité de ces services font tous partie de ce plan d'action.

Dans le cadre de ce plan d'action, le Ministère de la santé (MSSS) a lancé en 2009 une campagne multimédiatique "La dépression est une maladie. On peut s'en sortir.": messages télé, affiches, cartes postales et site Internet (masantementale.gouv.qc.ca). Le site Internet, au contraire des autres supports, est toujours présent. Je vous invite à cliquer sur le lien, car la page d'accueil est remarquable... et car c'est ce dont je vais vous parler ! Trois témoignages: deux femmes atteintes d'une maladie mentale et un homme ayant dans son entourage proche une personne en souffrant. Les liens de la marge de gauche amènent directement à des pages précises du site du Ministère dans la section santé mentale, et des liens ressortent lorsque le discours aborde le thème de la page correspondante.

Un design bien choisi et des discours humains, rien de mieux pour chercher de l'information concrète pour affronter ce genre de situation. On peut identifier trois types de public pour cette campagne: les personnes atteintes, ceux qui la vivent par leur entourage, et ceux qui ne la vivent pas. Cette page est surtout un "passage rapide et humain" pour accéder à des informations pratiques qui se trouvent parmi un tas d'informations demandant patience et bon esprit de synthèse pour les trouver. La personnalisation de l'information est également une façon reconnue de toucher ceux qui ont des préjugés sur la maladie mentale.

Dans une étude que j'ai personnellement réalisée, j'ai rencontré des personnes vivant une maladie mentale via leur entourage proche (conjoint, ami, collègue) et je leur ai présenté ce site Internet. Ces personnes ont été très touchées de voir ces témoignages dans lesquelles elles pouvaient se projeter. Elles pouvaient notamment savoir que leurs situations n'étaient pas anormales. Lorsqu'elles entraient dans le site du Ministère par les liens, les informations étaient parfois très utiles. Elles regrettaient même de ne pas les avoir eues plus tôt. Cette page concerne tout le monde, qu'on ait besoin d'informations pratiques, générales ou d'éclaircissements, qu'on souffre de cette maladie, que ce soit pour aider un proche ou pour déstigmatiser, qu'on veuille comprendre, se rassurer ou agir.


samedi 25 septembre 2010

Le quoi-washing ? Le healthwashing.

Avez-vous déjà entendu parler du "healthwashing" ? Cela vous dit probablement quelque chose à cause du "greenwashing" (écoblanchiment): l'art de promouvoir un produit en le faisant passer pour écologique alors qu'il n'est en rien. Le concept tout neuf de "healthwashing" se base sur le même principe: promouvoir une marque, un produit ou une entreprise en le présentant comme étant bon pour la santé, alors qu'il ne possède pas cette qualité.

Telus a récemment lancé une campagne qu'on pourrait qualifier de healthwashing. Cette compagnie de téléphonie mobile fait une campagne de financement pour les technologies de dépistage du cancer du sein, alors que les téléphones cellulaires sont justement dénoncés comme facteur de risque du cancer du cerveau. Cette campagne est tout à leur honneur bien évidemment. Et si on se tient exclusivement à la définition ci-haut, ce n'est pas du healthwashing puisqu'on ne présente pas l'entreprise comme "étant bonne pour la santé, alors qu'elle ne possède pas cette qualité." De plus, je vous laisse le droit de relativiser les risques causés par les téléphones cellulaires.

Néanmoins, la définition du healthwashing demeure souple. Ici et on donne son avis, professionnel ou personnel, sur ce qu'est le healthwashing. Mais mon article préféré est celui qui expose les trois étapes d'une campagne de relation publique pour distraire la population des réels problèmes, stratégies employées par les compagnies de produits nuisant à la santé. Étape 1, montrer son produit comme une solution et non un problème. Étape 2, détourner l'attention de votre produit en retournant le problème. Étape 3, prétendre que cela a des conséquences sur l'emploi et la pérennité d'une bonne économie. Comme c'est beau de savoir détourner l'attention publique des réels problèmes...

L'argument "santé" existe depuis belle lurette. On le retrouve surtout pour l'alimentaire, mais aussi pour les voitures, les cosmétiques, les électroménagers et produits ménagers (et d'autres encore?). La force de cet argument évolue, s'effrite, reprend son souffle... il doit suivre l'évolution même de la société. D'autant plus que l'information est partout et les individus sont de plus en plus instruits. Par exemple, pendant un temps, on parlait d'ajout ou de réduction de certains nutriments. Maintenant, il faut parler de "naturel".

Plus je me renseigne sur l'argumentaire par la santé, plus j'y trouve de l'information intéressante. Ce sujet aura une longue vie pleine de changements, et il y a de grandes chances que je vous en reparle dans de prochains articles.


NB: Merci à Léonore de m'avoir fait prendre conscience de ce concept. 

mercredi 18 août 2010

Pour votre santé, mangez écoresponsable ?

On nous demande de plus en plus d'être écologique, qu'on soit un individu ou une institution. Les normes environnementales en de santé pénètre en même temps dans notre quotidien. Ainsi rien de plus simple et efficace que de prendre l'argument de la santé lorsqu'il s'agit de défendre l'alimentation biologique et locale.

En effet, les fruits, les légumes et les céréales biologiques n'ont aucun intrant chimique et sont plus riches en nutriments. Ils sont d'autant plus riches en nutriments lorsqu'ils proviennent de petites productions où la terre n'a pas été trop exploitée et qu'elle en a encore assez à leur offrir. Justifier l'argument santé par ces fait est totalement acceptable, puisqu'ils vrais, mais ce n'est probablement pas la meilleure raison expliquant l'utilisation de cet argument, ni la force de cet argument.

L'argument de la santé est ce qu'il y a de plus efficace en cette ère individualiste. La cause environnementale concerne tout le monde en général et à long terme. Alors que la santé est beaucoup plus personnelle, atteint directement notre vie, notre corps. En d'autres termes, on est beaucoup plus concerné par notre corps que par la planète. D'ailleurs, plusieurs études réalisées à travers des pays industrialisés ont montré que les gens nommaient le benefice pour la santé comme principal avantage de manger bio.*

Mais lorsqu'on parle d'agriculture, il ne faut pas oublier tous les produits d'origine animale. Et lorsqu'il s'agit de ces produits, le lien entre la santé et le biologique et local est plus délicat. Il existe certes au moins une recherche démontrant que le bœuf biologique contient plus d'omégas-3 et 6 que du bœuf conventionnel**. Mais notre santé ne dépend quand même pas uniquement de la présence ou non d'omégas dans notre assiette.

Entre biologique et santé, il s'établit une dissonance cognitive. Ce qui importe est d'au moins manger varié, équilibré et sans abus de gras ou de sel. Manger biologique n'assure aucune de ces quatre conditions. Il existe même des étiquetages différents qui nous montrent la distinction entre la notion de biologique et local et la notion de santé. Des certifications garantissent qu'un produit est québécois ou biologique, et la Fondation des maladies du cœur dépose une étiquette "Visez santé" sur une multitude de produits alimentaires, qui indique aux consommateurs les meilleurs produits pour leur santé. Cependant. les critères employés par la Fondation ne prennent pas en compte la certification biologique.

Le biologique et le local sont de bons copains de la santé, mais ne sont pas de sa famille proche.




*Syndicat des producteurs de viandes biologiques du Québec (2006) Étude sur la mise en marché des viandes biologiques au Québec
**MAPAQ & Les producteurs de viandes biologiques du Québec Inc. (juin 2007) Rapport projet "Essais à la ferme", Teneur en oméga-3 et oméga-6 et en ALC de la viande de bœuf biologique.

mercredi 19 mai 2010

Internet et la santé: tendance au déterminisme technologique

La façon dont la plupart des problématiques en communication de la santé sont conçues semble relever du déterminisme technologique. On présente la technicité du web comme influençant structurellement la relation entre le patient et le médecin.

Internet n'est pas un média de masse que les gens reçoivent, mais un média interactif. Par la technicité du web, les gens ont plus de contrôle sur le type de contenu qu'ils obtiennent, contrairement aux médias de masse. Cette indépendance face aux médias existe avant même l'apparition du web: avec l'explosion des médias et de leur accessibilité, l'individu étaient déjà contraint de choisir son canal. Beaucoup disent que nous sommes dans une société de consommation, d'autres dans une société d'information. Je dirais plutôt que nous sommes dans une société de consommation de l'information. Comme dans un marché d'abondance, les gens choisissent leurs informations (ou leurs biens) en fonction de leurs goûts, leurs valeurs et leurs habitudes, que ce soit la nature de l'information (le sujet) ou le traitement de l'information. D'ailleurs, combien de personnes considèrent que Google est une superbe invention ? Il n'y a qu'un mot à écrire et il nous trouve tout ce qu'on veut (ou presque), et c'est d'ailleurs ainsi que procèdent la plupart des gens cherchant de l'information sur la santé: par mots-clé dans des moteurs de recherche. 

Le patient n'est plus patient face aux conseils du médecin. Il veut prendre sa santé en main, il n'écoute plus uniquement la voix du médecin. Il se renseigne sur les symptômes, les maladies, les traitements, les médicaments, etc. et fonde sa propre opinion. Désormais, le médecin a quasiment plus qu'un rôle de consultant expert. 

Bien? Pas bien ? Il y en a beaucoup à dire et il existe de moultes conditions: du cancer à la psychothérapie en passant par l'orthodontiste. Des gens se retrouvent et même forment des communautés (en voici les plus gros):
http://www.patientslikeme.com/
http://www.doctissimo.fr/ (l'incontournable site de santé français)


Sources:
CASSELL, M. M., JACKSON, C., CHEUVRONT, B., (1998) Health Communication on the Internet: An Effective Channel for Health Behavior Change?, Journal of Health Communication, Vol. 3, pp. 71–79
EYSENBACH (2001) What is e-health? Journal of Medical Internet Research. Vol. 3, n°2, article 20
EYSENBACH G. (2008) Medicine 2.0: Social Networking, Collaboration, Participation, Apomediation, and Openness. Journal of Medical Internet Research. Vol. 10, n°3, article 22.
MOSER, M. (1992) The Patient as a Consumer, Yale Univerity school of médecin heart book, Chap. 29, pp. 359-362

jeudi 6 mai 2010

Il était une fois une princesse nommée santé...

Afin d'entamer cette nouvelle orientation, je choisi comme thème un de mes plaisirs: les séries télé, ou plus précisément les messages prosociaux dans les fictions.
Les séries télévisées ont la particularité de raconter une histoire d'une durée indéfinie, de faire partie du quotidien de beaucoup d'auditeurs et d'être sujet de discussion. Par ces conversations entretenues par les auditeurs, un contenu, semblant superficiel aux premiers abords, peut devenir riche et significatif. Ce contenu est approfondi au sein des groupes sociaux qui parfois arrivent à des sur-interprétations. 


Ce sont généralement des normes et des valeurs qui sont diffusées par ce genre de média. Mais à un certain degré, on peut apprendre des choses ! J'apprécie beaucoup Dr House, par exemple, en ce qui a trait à la santé. D'autant plus que l'intérêt de cette série est de mettre l'accent sur la résolution de cas, et non sur les relations émotionnelles des personnages. N'ayant pas fait d'études de médecine, je peux croire naïvement tout ce qui y est dit. Néanmoins, par un épisode (saison 5 épisode 4) et ensuite par vérifications, j'ai appris qu'une zone du cerveau appelée cortex insulaire interprète la faim et les besoins pressants ("craving"), et pousse les individu à la consommation, voire à l'addiction. 

Il y a de multiples manières de consommer une télé-série. Avec jugement et critique nécessaires, Dr House ou d'autres séries sont de bons départs afin d'accroître ses connaissances, médicales ou autres. 

mardi 27 avril 2010

Nouvelle orientation

Par différents articles lus et par mes propres observations, j'ai appris que pour avoir une affluence dans les médias sociaux, il fallait être spécialisé, voire atteindre le titre de référence. Personne n'est intéressé à lire les récits de vie d'une personne à moins que cette personne soit exceptionnelle, qu'elle ait déjà beaucoup d'autorité ou qu'elle écrive merveilleusement bien. Il s'agit de donner aux lecteurs un objectif de consultation de son site web.

J'ai donc décidé de consacrer mon blogue aux communications de la santé. C'est un domaine que je connais bien et qui n'est pas encore très exploité. Il y a certes un organisme gouvernemental sur la matière et ainsi que quelques agences de communications, mais je n'ai jamais remarqué que les particuliers s'y intéressaient. C'est donc une très bonne occasion de me lancer dans le sujet, tout en étant une expérience intéressante pour les lecteurs.

C'est donc à partir de cet article que mon blogue prend un nouvelle direction !

vendredi 23 avril 2010

carte-moi !

J'aime beaucoup les cartes: je les trouve pratiques et amusantes. Les moteurs de recherche qui offrent la possibilité d'afficher tous les résultats sur une même carte sont ceux que je favorise.
Je suis quelqu'un de très visuel et j'aime voir où se situent les choses: d'un coup d'œil on peut savoir dans quel quartier c'est et si c'est facilement accessible ou non.

C'est particulièrement agréable quand on cherche des commerces dans une ville qu'on ne connaît pas. Je pense à la fois où je suis allée à NYC et j'y cherchais des commerces végétariens ou "végé-friendly" (j'étais sûre que je n'allais manger que du junk et je voulais être sûre de trouver ce genre de commerce au besoin). Dans une ville qu'on ne connaît pas, on n'a pas une bonne idée des distances et même si les rues sont numérotées, on ne sait pas vraiment où elles se trouvent.
C'est bien pratique aussi pour une ville comme Montréal, où la rue sont très longues et on n'est plus sûr de savoir où se trouve le numéro de l'adresse. Ou bien dans une ville comme Paris, où il y a bien trop de rue pour qu'on sache où elles se trouvent. (Je prends ces deux villes en exemple car je les connais relativement bien.)

J'ai découvert de nouveaux outils de recherche comme je les aime à ces adresses:
la carte interactive du moteur de recherche de Happy Cow

et un autre site, connu sous le nom de Google Maps

mercredi 7 avril 2010

le début d'un commencement

Étrange de créer mon propre blog alors que je n'ai jamais vraiment considéré avoir quelque chose à dire. Je n'ai pas changé d'idée. Je crée ce blog plutôt par expérimentation, afin de comprendre ce qu'est écrire sur Internet et qu'est-ce qu'un communauté de blogueurs. J'ai étudié pendant plus de trois ans les communications à l'université et je souhaite travailler sur les usages des technologies.
Il est donc nécessaire que je commence quelque part. Et je vais bien trouver des choses à dire avec le temps... Car l'appétit vient en mangeant, même Obélix et Astérix le savent.

Néanmoins, je me souhaite la bienvenue dans ce nouvel univers.