Depuis quelques mois, je traîne sur un livre rédigé en collaboration avec le centre de recherche en médias et santé de l'UQÀM, Les médias et la santé: de l'émergence à l'appropriation des normes sociales. J'étais très enthousiaste de découvrir ce livre: 200 pages uniquement sur ce sujet qui m'intéresse.
Je le lisais l'autre jour dans l'autobus quand je suis tombée sur tout un article qui allait dans le même sens que ce que je disais en décembre dernier : l'importance de l'humour. L'article montrait plutôt l'importance de faire passer le message de façon légère et surtout de façon subtile. La série Ramdam avait le pire des publics en ce qui a trait à la résistance aux nouvelles idées: les adolescents. Avec eux, un épisode informatif est inutile, seule la subtilité dans la dramatisation pouvait les amener à se sentir concernés.
Il y a une double raison de dire qu'embêter le spectateur n'est pas la meilleure solution si on veut convaincre le public: dans la fiction, il faut que le personnage soit sympathique et il faut cacher au maximum le message à promouvoir.
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vendredi 15 avril 2011
jeudi 6 mai 2010
Il était une fois une princesse nommée santé...
Afin d'entamer cette nouvelle orientation, je choisi comme thème un de mes plaisirs: les séries télé, ou plus précisément les messages prosociaux dans les fictions.
Ce sont généralement des normes et des valeurs qui sont diffusées par ce genre de média. Mais à un certain degré, on peut apprendre des choses ! J'apprécie beaucoup Dr House, par exemple, en ce qui a trait à la santé. D'autant plus que l'intérêt de cette série est de mettre l'accent sur la résolution de cas, et non sur les relations émotionnelles des personnages. N'ayant pas fait d'études de médecine, je peux croire naïvement tout ce qui y est dit. Néanmoins, par un épisode (saison 5 épisode 4) et ensuite par vérifications, j'ai appris qu'une zone du cerveau appelée cortex insulaire interprète la faim et les besoins pressants ("craving"), et pousse les individu à la consommation, voire à l'addiction.
Les séries télévisées ont la particularité de raconter une histoire d'une durée indéfinie, de faire partie du quotidien de beaucoup d'auditeurs et d'être sujet de discussion. Par ces conversations entretenues par les auditeurs, un contenu, semblant superficiel aux premiers abords, peut devenir riche et significatif. Ce contenu est approfondi au sein des groupes sociaux qui parfois arrivent à des sur-interprétations.
Ce sont généralement des normes et des valeurs qui sont diffusées par ce genre de média. Mais à un certain degré, on peut apprendre des choses ! J'apprécie beaucoup Dr House, par exemple, en ce qui a trait à la santé. D'autant plus que l'intérêt de cette série est de mettre l'accent sur la résolution de cas, et non sur les relations émotionnelles des personnages. N'ayant pas fait d'études de médecine, je peux croire naïvement tout ce qui y est dit. Néanmoins, par un épisode (saison 5 épisode 4) et ensuite par vérifications, j'ai appris qu'une zone du cerveau appelée cortex insulaire interprète la faim et les besoins pressants ("craving"), et pousse les individu à la consommation, voire à l'addiction.
Il y a de multiples manières de consommer une télé-série. Avec jugement et critique nécessaires, Dr House ou d'autres séries sont de bons départs afin d'accroître ses connaissances, médicales ou autres.
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